le mardi 20 novembre

pour nos salaires et nos emplois

FAITES GREVE ET PARTICIPEZ AU RASSEMBLEMENT

À 10h30 Place du Commerce

à NANTES

SALAIRE DECENT POUR VIVRE OUI, SALAIRE DE MISERE NON !


Depuis 2000, la baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires est évaluée à -6%.


En 1986, un agent de catégorie C au premier échelon démarrait sa carrière 15% au-dessus du SMIC. Aujourd’hui, sa rémunération est équivalente au SMIC.


Un agent de catégorie B au dernier échelon du 1er grade percevait en 1985 une rémunération supérieure à 95% du SMIC, aujourd'hui elle n'est plus que de 66%; un cadre A percevait en 1985, au premier échelon une rémunération de plus de 65% par rapport au SMIC, aujourd’hui elle n’est plus que de + 25%.


Dans le même temps, le prix des produits de consommation courante flambe : pain +16,6%, fruits +31%, loyer + 3,5%, carburant + 52,4%. Ces dépenses incompressibles absorbent en moyenne 45% du budget des ménages, voire 75% de celui des plus modestes.


Le nombre de salariés pauvres ne cesse d’augmenter et atteint le chiffre de 2,5 millions !


Pour la CGT le compte n’y est pas !


Quel partage des richesses dans ce pays !


Le gouvernement et les parlementaires de la majorité ont su trouver 15 milliards d’euros pour les mesures fiscales votées cet été : ce sont 20% des foyers les plus riches qui profiteront de 70% du paquet fiscal. De même, 100 milliards d’euros ont été dégagés pour tripler le budget de l’Elysée et plus que doubler le salaire du Chef de l’Etat.


En 2006, les revenus des patrons français ont encore progressé avec, pour les 50 mieux payés, un revenu moyen de 3,8 millions d’euros pour l’année soit l’équivalent de 316 années du salaire d’un agent territorial de catégorie C au 1er échelon !


Pour la CGT, l’augmentation des salaires, des rémunérations des pensions, retraites et minima-sociaux est nécessaire et possible. Il s’agit d’un choix politique et économique majeur que patronat et gouvernement doivent prendre en compte sans plus tarder.


La CGT propose :


Une refonte ambitieuse de la grille apportant des augmentations de salaire significatives à tous et une amplitude de 1 à 5 ;

La reconnaissance et l’harmonisation des qualifications ;

Le déblocage des carrières et des promotions ;

La garantie d’un doublement de traitement entre le début et la fin de carrière (dès lors que celle-ci est complète).


EMPLOI POUR VIVRE DIGNEMENT OUI, EMPLOI AU RABAIS NON !


L’autre fléau qui frappe la fonction publique territoriale, c’est le nombre de personnel précaire.


La note de conjoncture de l’observatoire de la FPT de janvier 2007 indique qu’on dénombre au 1er janvier 2006 24% de non titulaires permanents dont 68% sont des femmes.


Le service public doit être en capacité de répondre au besoin des usagers tel qu'il se pose sur les lieux de vie. Pour assurer sa pérennité, le statut représente des garanties nationales, ce qui le différencie des conventions collectives. Il est garant d’une fonction publique efficace avec des agents professionnalisés au service des usagers du pays, de ses territoires, de son économie.


Pour la CGT la résorption de la précarité nécessite tout à la fois :


une loi de titularisation,

le respect des règles de recrutement des non titulaires,

la refonte des filières avec l’élargissement des missions des cadres d’emplois,

l’achèvement de la construction statutaire (exemple les assistants maternels et familiaux),

la prise en compte de la VAE et de la REP.