Vie des services


CONDITIONS DE TRAVAIL


Le mal-être existe bien dans notre collectivité, la Municipalité en fait d’ailleurs état dans son Magazine d’octobre 2006 « comment sortir d’une situation de mal-être au travail ». Trop souvent, les conditions de travail en sont la cause.

Pour la CGT, la qualité du service public n’est pas compatible avec une politique de compression des coûts qui ne prévoit plus le remplacement systématique des agents absents.

Pour pallier cette situation, nous exigeons la création d’équipes volantes étoffées en agents titulaires comme la Municipalité s’y était engagée dans ses déclarations lors des luttes anti-CPE du début d’année.


PRIVATISATIONS, EXTERNALISATIONS, DÉLÉGATIONS


Dans des services ciblés, la Municipalité ne met pas les moyens nécessaires en terme de personnels formés, de moyens techniques, de moyens financiers au détriment du service rendu aux usagers et des conditions de travail des agents.

Ceci a pour conséquence à court ou moyen terme, de justifier la décision de la Municipalité d’externaliser (privatiser) certains services (restauration, château, entretien des bâtiments).


QUALITÉ DU SERVICE PUBLIC


La Municipalité se retranche trop souvent derrière textes et décrets qui indiquent le minimum légal en matière de services à rendre aux usagers (ATSEM, auxiliaires de soins…)

En conséquence, la Municipalité ne prend pas en considération l’ensemble des besoins des usagers et se contente trop souvent du passable et d’une action sociale médiocre.


MANAGEMENT


Certaines directions contestent toujours les droits les plus élémentaires des salariés en remettant notamment en cause le droit à la formation, le droit à congés (exceptionnels, récupération d’heures travaillées), les droits syndicaux…

Pour la CGT, la Municipalité doit mettre un terme à ces pratiques.


LE DIALOGUE SOCIAL


Dernièrement, la Municipalité a joué la carte de la division des organisations syndicales. En effet, avant toute négociation (par exemple pour les cadres de proximité), elle impose un cadre fixe appelé « accord de méthodes » aux organisations syndicales les privant ainsi de leur liberté d’action.

Nous exigeons que de telles pratiques cessent sans délai car elles nuisent à la qualité du dialogue social et à l’indépendance des organisations syndicales.


L’ensemble de ces revendications sont intégrées dans le cadre d’un dispositif CGT départemental visant à élargir le rapport de force entre la CGT et les différents employeurs locaux


Organisez-vous au sein de la CGT

20/10/2006